Le prix du parfum des fleurs
J'ai lu certains de tes poèmes,
Ciel, je les aime !
J'y ai senti tous tes appels,
et ce poids si cruel.
J'y ai perçu toutes tes colères,
la dureté de ta guerre
et tous les bonheurs perdus.
Ce trop cher tribu.
Moi aussi je connais la haine,
celle qui remplace la peine,
ce besoin de violence,
de rejouer ta dernière chance,
tous ces sous-entendus,
et tous ces non vécus.
Peut importe l'age,
il ne suffit qu'un jour, qu'une nuit
et le bonheur s'enfuit.
Mais je crois en la rage,
celle que j'offre en partage
celle pour qui j'ai tout reconstruit.
Impossible de tourner la page,
idiot celui qui le croit.
Il faut garder toutes ces images,
toutes ces joies dans nos yeux.
C'est notre chemin de croix
pour nos instants heureux.
Mais gardons nos sourires, offrons nos joies.
Le désespoir ne dictera jamais sa loi.
Nous sommes riches, malgré nos pleurs.
Nous savons le prix du parfum des fleurs.
A toi Natacha !