Le zènith était vide et morne était l'ennui,
Déserte ètait la plage et la mer était nue.
Une poignée de sable lancée vers les nues
Fait naitre des étoiles qui s'accrochent à la nuit.
Ton regard poursuivait un songe socratique
Mais les vagues èpuisèes n'ètaient d'aucun secours.
Lasse siréne; mélèe au sable hermètique
Dans la nasse de la vie tes jours te chassent à courre.
Le sel de tes larmes se méle au sel de l'ècume.
J'oeuvre non loin de là, cueillant la perce-pierre
Et les bivalves clairs que la mer parfume.
Je te prends belle épave, dans ma gibecière,
Laisses là ta cigue et toutes tes amertumes,
viens t'ancrer dans mon sloop déhalè de son erre.
l'iconoclaste 18/05/07