Le vent siffle et la pluie assaille nos fenêtres,
Le froid et le verglas paralyse le sol
Qui craque sous le poids de ce pénible viol,
Et donne un air lugubre aux horizons champêtres.
Les érables, les ifs, les noyers et les hêtres,
Sont nus emmitouflés dans un lourd cache-col,
Squelettes sépulcraux, ils en ont ras-le bol
De leur macabre état de décharnés non-êtres.
On attend patiemment voir le printemps venir
Pour reverdir le sol et pour voir resplendir
Les bourgeons et les fruits sur toute la nature.
Je ressens cet hiver à travers mes vieux os,
Et j’attends moi aussi la belle fioriture
Qui viendra soulager mes pénibles bobos.
Christian Cally
6 Juillet 2007
© Christian Cally 2007
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