Le djinn, le volcan, et le chat de l'aiguille

Le Djinn, le volcan, et le chat de l’aiguille


Ancestrale vallée cyclique et séculaire
flot de lave quartique, énergie de jupiter
Et la bravoure du roi se heurte à celle du prince
Et les pas d’une princesse, feutrés, et délicats
Et qui deviendra reine pour porter ses tourments
C’est son secret, qu’elle me transmet, et qu’elle ne veut me dire
Alors prince et roi, ne se querelleront plus
Pour la reine, pour le roi, et pour moi
Et quelle est l’alchimie du grimoire de la vie
C’est de faire passer la lave qui surgit
Op !
Par le chat de l’aiguille

Il s’appelle Mercador, il est un fin luthier
Et, on lui a dit, comment battre le fer
Et laisser rebondir la masse contre l’enclume
Et la plume d’une forge au souffle d’un nuage
Et il zéphire et siffle pour attiser le feu
Et il mouille sa gorge de l’eau de ces mille ans
Et il tisse ce fil et en fait une toile
Dentelles et arabesques
De ce marteau habile
La reine, est une reine
Les reines ne dorment pas
Elles veillent
Sur Mercador
Et le rendent plus fort
Et le rendent plus fin
Au rythme d’une toile
La patience du souffle
Devient celle du fil
Et il aime ce fil
Et ce fil se fond
Dans la trame magique
Venue des temps passés