MA BOHEME (pastiche de Rimbaud)

Des courants d'air passaient par mes poches trouées,
Mon Tee Shirt délavé n'était pas idéal
Mais sous le ciel d'été j'embrassais les étoiles
Révant à des amours venant me secouer.

Mon unique culotte n'était plus qu'un trou
Et mon petit poucet trop souvent prenait l'air
Me précedant de peu, telle une figure de proue.
J'avancais sous le ciel, mes amours en jachère,

En regardant les filles passer sur la route.
Les bons soirs de septembre, quand je buvais la goutte,
Qui portait en mon corps un regain de chaleur,

j'imaginais mes mains tirant des élastiques
Qui tiennent, prés du corps, la lingerie pudique
En déclamant des vers célébrants ma raideur;

l'iconoclaste

Cher Christian,
Pour un pastiche -c'est un pastiche !
avec toi on s'amuse toujours ...
Avec toute mon amitié et mon affection
Natacha

j'ai honte! je ne vois pas de quel poème il s'agit?
Je ne connais que la bohème d'Aznavour!

Tant pis pour verlaine!
Sans pouvoir faire de comparaison, votre " pastiche" me plait bien sur, j'aime ce style chez vous ( parmi tant d'autres) que vous maniez avec brio.

Beau pastiche en effet, un rien grivois. Mais " Ma bohème" n'est il pas plutôt un superbe poème d'Arthur Rimbaud. Bravo encore. Bien amicalement.

Un pastiche bien amusant... j'oscille entre la compassion pour un homme qui n'a plus rien que ses rêves et une pointe de jalousie pour cette liberté qui régie sa vie.

MERCI bERNARD, c'est en effet une grossière innatention car si la vie de Verlaine fut faite de bohèmes c'est bien à rimbaud que l'on doit ce poeme
"ma bohème" qui m'a inspiré ce pastiche;

quand à mes cheres amies je suis heureux d'avoir pu les divertir avec ce pastiche un peu plus coquin que l'oeuvre du maitre;
l'iconoclaste

Mon unique culotte n'était plus qu'un trou
Et mon petit poucet trop souvent prenait l'air
Me précedant de peu, telle une figure de proue.
J'avancais sous le ciel, mes amours en jachère,

Très coquin en effet, L'Iconographe !
Je suis morte de rire. Même si tu oses pousser le "bouchon" plus loin qu' Arthur, tantôt d'une petite once timide, tantôt d'une altière "roi d'heure", l'esprit même du sonnet se ressent. il n'est pas si facile de pasticher.

Bravo, recommence
Bises
Dentelle

le compliment est bien tourné
ce qui ne saurait m'étonner
de la main d'une experte
appréciant la langue verte
l'icono

et encore