A l'heure où certains poétisent
Avec talent, nos sens aiguisent
Jonglant avec mots, rimes, nous grisent
Romantisme, lyrisme, érotisme maîtrisent,
Je veux juste que tu m'électrises
Sous tes doigts devenir église
Toute entière dédiée à l'amour, surprise
Immolée à cet autel que tu improvises.
Le goût du sel, suprême gourmandise
Je viens le récolter sur tes lèvres, sous la brise
De ton souffle qui se fait haletant, il attise
Tous mes sens à toi dévoués, douce bêtise
Pardonnée à l'avance, je concrétise
Et t'offre l'infinie friandise
D'un corps en jachère, qui se fertilise
Puis j'abandonne, soumise....