Des jours où rien ne se fait,
De doux instants passés sous le nez,
Nos coeurs coulés dans la paresse,
Dans une bulle d’humour et de caresse,
De tendres écarts d’amour volé,
Un tic-tac inutile qui s’en est allé…
Une brune chevelure étalée sur les draps,
Des regards qui se cherchent et se perdent au-delà,
Une peau dorée frémissante de caresse,
Des heures roulées dans la paresse,
De lointains échos du monde, là-bas,
Du souvenir de vies qui ne se vivent pas…
Une joie qui éclate à chaque parole,
Des secondes exposées à la magie frivole,
Ton rire en cascade jusqu’à la tendresse
Où ton corps diaphane redevient ma faiblesse,
Et ton désir m’entraîne vers ces lieux sans boussole,
Où nos plaisirs s’allient et nos âmes décollent…
Et le temps de renaître à cette vie bien pâle,
Des mots et des mains raniment la fringale
De tes fougueux baisers, de ces vagues diablesses
Qui submergent mon corps de ton corps de tigresse,
Combat inégal où tu m’absorbes et dévoiles
Jusqu’à tes tendres cris qui s’emplissent d’ étoiles…