Quand l’ombre de la nuit s’avance sur la terre
Elle étend son burnous parsemé de joyaux,
La coupole du ciel allume ses flambeaux
Entraînant avec elle un serin somnifère.
C’est le marchand de sable, ami plein de mystère
Qui se joint à la nuit pour offrir ses cadeaux,
Le sablier s’étiole autour de nos berceaux
Pour prolonger, d’un peu, notre élan délétère.
Ce repos que la nuit nous offre chaque soir
Nous donne la vigueur de revoir le miroir,
Le matin,quand Morphée a refait notre mine.
Les petits yeux du soir veillent sur nos repos,
Ils redonnent du coeur à la vieille machine,
Qui grince chaque jour avec ses mil bobos.
Christian Cally
9 Décembre 2007
© Christian Cally 2007
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