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Diabolo menthe
Un air de twist.
Une jupe aux carreaux vichy
Timide, elle attend.
Les lampions du bal
Eclairent la place du village.
Les enfants courent
En riant fort,
Entre les couples formés.
Le rythme endiablé
Cède la place au slow
Richard Anthony entend
Siffler le train.
Il s’approche enfin.
Elle lève les yeux
Qu’elle a osé maquiller
Pour lui, cet étranger
Au regard profond.
Il tend la main.
Elle confie son sac
A sa copine Brigitte.
Il l’enlace fermement.
Elle voudrait que Richard Anthony
Ne cesse jamais de larmoyer
Son cœur bat la chamade
Leurs corps se rapprochent
« i amo, ti amero sempre » !
Ces mots inconnus la grisent.
Elle ne comprend pas
Mais leurs yeux à l’unisson
Ont compris la chanson.
Les lampions se sont éteints
Richard Anthony a raté son train
La lune veille le couple formé….
Ti amo, ti amero sempre…