J’ai envie de rêver
A l’amitié sans borne
Face à celle tronquée
Par les scies d’intérêts
Et les coins ténébreux
De ces cœurs théâtreux
Caméléons perfides, vêtus de faux-semblants
Ils déambulent en haut de l’échelle pourtant
Et démolissent sournoisement « les petites gens »
Les sommant de se taire sur leurs manigances
J’ai envie de rêver à
Tant soit peu de justice
Face à celle masquée
Par maints artifices
De noblesse de cour
Empêtrée dans les plis
De mensongers discours
Bûcherons saccageurs dans la forêt des mots
Ils élaguent, sans souci de la sève montante
Les richesses intérieures d’une vie hurlante
A la reconnaissance de ce qui fait son moi
J’ai envie de rêver
Simplement à la vie
La vie de tous les jours
Sans entrave et sans heurts
Et non à la survie
Que nous fabrique
Cette horrible machine
De l’espèce dite « humaine
01/10/2007