L’étang
Sous le soleil blafard, nimbé de brume dense
L’étang emmitouflé d’un châle duveteux
S’endort sous la parure cotonneuse des cieux
Et pâle s’engourdit dans un bain de jouvence
Les essences givrées, à ses côtés s’élancent
Ornées de guipures blanches, dans un décor laiteux
Silence vespéral ! Moment mystérieux
Sous la lumière glaciale ils font la révérence
Sur le miroir magique, comme un conte de fées
Apparaissent ragondins, volatiles affamés
Ils émigrent de leur nid, cocon humide et froid
Spectacle amusant : une oie apprivoisée
Bat des ailes voyant son humain bien-aimé
Et allonge son cou en guise de bonsoir
04/01/2008