CAUCHEMAR .
Il fait froid. De très faibles rayons
Ne peuvent réchauffer vos pauvres haillons,
Ils se serrent les uns contre les autres en tremblant ,
De faim, de froid et d’effroi également !
Je suis là. Car passant par hasard
J’ai pu entrevoir votre regard hagard
J’aurai voulu m’arrêter pour vous tendre la main
Mais je suis entraînée vers un autre destin !
Est-ce un rêve vers lequel vous vous êtes faufilés
Vos cris étaient : silence, et je ne peux parler !
Nos yeux se croisèrent pour la dernière fois
Le vent m’emporte au loin de vos si lourdes croix !
Je me suis réveillée, ce n’était qu’un cauchemar…
Ou êtes vous ? Certainement quelque part….
Natacha Péneau.