A Thérèse,
Sur la route infinie où son pas se gravait,
Au rythme des saisons, son nom elle prononçait,
Qu'avait-elle à maudire et critiquer la vie,
De ses paroles acerbes, jamais elle ne sortit.
Mais le temps a tissé des rêves évanouis,
Des rêves inachevés, sans doute trop gourmands,
Au plus haut de l'échelle des espèrances enfouies,
C'est humain de vouloir accèder, triomphant.
Un beau matin elle se réveille, boudant son or,
Car rien n'équivaut le plus beau des trésors
L'humilité envers son prochain, un vrai cadeau
Sans emballage, mais réel et sans fardeau.
Marie-France