Puissiez-vous à loisir aux sources de l'aurore,
Vous abreuver d'amour et remplir vos amphores
De parfums enivrants, de vins doux et de miel
Puis sur l'aile du vent rejoindre l'arc-en-ciel.
Que s'embrase la nuit de mille et une étoiles,
Que la lune aux yeux d'or troublante se dévoile
Pour chavirer vos coeurs jusqu'au matin jaloux,
De sublimes accords et d'aveux les plus fous.
Ne craignez point l'automne et la triste cohorte
Des amants désunis au temps des feuilles mortes,
De Prévert et Kosma oubliez la chanson,
Pour qui s'aime vraiment, qu'importe la saison.
Robyn.