Poète fax, poète dense
Eclate en joie, coulent tes larmes.
Par tes aveux ou tes errances,
Revêt la vie de tes charmes.
Donne l’Amour du ciel bleuté.
Saute par vaux, chante la plaine,
Détaille l’été de Trenet
Et l’automne de Verhaeren.
Poète chagrin, poète gai,
Eclaire les joues des enfants,
Laisse la cage à Pierre Perret
Et à Brassens son cheval blanc
Ouvre ton cœur, poète idées.
Tes mots tracés tu les déposes,
Sur les satins d’un nid douillet
Ou le pétale de la rose.
Poète nuit, poète jour,
Du bras d’Orion à Andromède,
Dans les notes du troubadour
Constelle les mots de l’aède.
Offre tes vues ou tes mystères
Dans la furie de tes élans.
Fugue et plaisante à la Prévert
Et laisse à l’autre ses tourments.
Va et bois l’eau à La fontaine,
Gavroche est mort, malédiction.
Refait l’ariette de Verlaine
Et d’Hugo ses contemplations.
Rimes à l’endroit, rimes à l’envers,
Du germe pur à la cime
Etale l’esprit de tes vers,
Dans l’air entrain de leurs rimes.
Georges Gabriel