BROUILLARD
Au long des jours sans fin et des nuits sans sommeil
Quand la morosité s'étale sur les murs
Quand les pavés mouillés implorent le soleil
Nôtre regard au loin des horizons obscurs
Cherche en vain le rayon qui percera le noir.
L'étincelle de vie, un souffle bienfaisant
Pour égayer enfin d'une lueur d'espoir
Tout ce morne décor d'un soir agonisant.
Des lambeaux de brouillard glissent en silence
L'air humide et glacé enveloppe la nuit
Une cloche fêlée au son grêle s'élance
Déchirant le sommeil d'où le rêve s'enfuit.
-Ophélia-