Marche, petite sœur… Marche…
L’histoire commencera par un matin de mai
Avant que le silence ne s’installe
Vous transpercerez toutes les rumeurs
Et oublierez le passé…
Avant que sur la ville grondante
Ne se dissimulent les cagoules flétries
Vous marcherez…Tranquilles… Vers la frontière de l’est
Attentives à celles qui comme vous
Souffrent et résistent, comme vous terrassées
Par l’oppression qui dans la cité vous lamine…
Sirocco aussi doux qu’un soupir
Que ne dissipe aucun sanglot
Et parmi tant de sœurs arpentant la cité
De mains nouées, liées démantelant la peur
Elle sera là… Sur l’horizon d’azur
La liberté des justes que l’on ne brise pas…