Le jardin des anges
Telles deux cerfs-volants nos âmes amoureuses
Portent au vent, traînant rubans d’un temps follet,
Jouant sur bleu céleste en chœur les langoureuses,
Où le vers tout d’amour se déclame en ballet.
A dessein déployant, sous faisceaux des doreuses,
J’ensoleille d’un doux « Je t’aime ! » ton feuillet,
Qui d’un fluet plané aux fibres fiévreuses
Frise ma folie belle à fleurir un juillet.
Restons proies à nos fils, douces marionnettes,
Chaires sous les effets d’un battant pendentif,
Passereaux des cotons d’un tourbillon festif.
Au bon fi des deux mains qui tiennent les manettes,
Par un méli-mélo côté jardin chétif
Emmêlons vers le chat nos longues chansonnettes.
Je changerai probablement le titre...
Il me satisfait moyennement. Si vous avez des suggestions...