Un regard... perdu dans le Monde

Je regarde l'immense espace qui s'offre à nos yeux, ce monde où nous vivons, dévêtu d'humanité, où la foule trop pressée ne regarde pas autour d'elle.

Le « Moi » a pris place, il n'y a que lui qu'intéresse, le sourire c'est figé de ces visages divers, la solitude se lit dans les yeux en détresse de ceux que nous accoudons, sans jamais demander pardon… un mot, un regard, un sourire c'est bien trop difficile pour ces pressants du monde… et pourtant… nous avons, un jour, tous besoin… mais nous nous rappelons seulement quand, chacun « Moi » aperçois la nécessité.

La fraternité est loin, d'amitié on ne parle pas, la vrai, vu que chacun vit pour soit… sans ce soucier des autres, sans les quelles, il ne pourrait pas vivre.

Évidence du Monde moderne ou le stresse augmente ou les maladies somatiques sont de plus en plus présentes engendrant des dépressions assidues, des souffrances inutiles et des maladies nouvelles…
Regardant plus loin, je vois, des enfants déshydratés, affamés, au regard sans illusions… et nous que, avons tout ce qu'il nous faut ? N'osons pas les regarder, tellement ce que nous voyons nous interpelle, sans trop savoir comment réagir. Leur douleur nous transperce mais comment les aider ! ? Nous, que ne voyons pas plus loin, que le bout de notre petit nez…

Le Monde se décompose, la société se désagrège, l'humain devient inhumain, union est solitaire… où est l'oxygène qui nous aide à respirer parmi l'immondice de cette société !?

Changer ! … Les apparences trompeuses, les paroles mitigés qui servent à aveugler, sans fond, sans vérité, des mots qui sont lancés pour la conscience atténuer et dire qu'on a accompli ce que n'a jamais été…

Que de robots nous sommes ! N'avons pas les mêmes pensées, mais suivons tous le « maître » de ce même consortium.

Nous polluons la nature qui est notre mère à tous, nous dévastons les forêts, exterminons les animaux, que l'humain est vilain ! … seul tueur pour assouvir un plaisir… parmi immensité des animaux de la Terre qui tuent que pour survivre.

Quel exemple nous donnons, à tous ces enfants, qui nous prennent comme modèle et que feront le future…

Je regarde plus loin encore, sans l'infini pouvoir voir, et une infinité de bleu se présente à mon regard, la mer et le ciel sont en communion, nous donnant l'illusion qu'il n'y a pas de frontières que nous ne pourrons dépasser. Illusion oui, la réalité n'est pas pareille, a notre grand regret… le rêve dépasse la pensée… nous laissent subjugués par ce manque de fraternité absent de notre monde… individualisme, macabre, qui nous sépare des autres !




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Oui Bia, vous avez très bien défini le problème. Le nombre de téléphones portables pourrait laisser croire que les humains ont beaucoup à se dire ! Les sentiments sont désormais un luxe puisque le temps fait défaut, les loisirs nous éloignent de ce cher inutile, de cet ennui salutaire qui nous fait regarder l'autre et appeler de nos voeux le récit de son histoire. Dès le plus jeune âge, l'humain est aliéné par la télévision, les jeux vidéo, les espaces virtuels. On prend l'enfant en charge totalement, bridant son imaginaire, en faisant un petit adulte grotesque, plaçant ses économies à la banque, le faisant boursicoter. Tout ceci est désespérant et pitoyable.

Jérôme

Bonjour Jérôme…
Pardon pour le retard de ma réponse. Vous avez raison ! ces portables qui sonnent partout, faisant croire qu’on se parle… et pourtant…

Le temps !… Une excuse qui nous conforte dans la fermeture de l’esprit. Le temps on ce le donne, on le prend… il nous appartient, mais c’est plus facile de faire de lui le coupable !
Nous ne savons plus nous assoir face à face et parler simplement… en ce donnant du temps de dire et écouter, de communiquer regardant l’autre. Pourtant le corps nous dit bien plus que les paroles… mais ça c’est une autre histoire…

Citation :

Dès le plus jeune âge, l'humain est aliéné par la télévision, les jeux vidéo, les espaces virtuels.

Souvent source d’abrutissement, anéantissement de l’esprit critique.

Citation :

On prend l'enfant en charge totalement, bridant son imaginaire, en faisant un petit adulte grotesque, plaçant ses économies à la banque, le faisant boursicoter. Tout ceci est désespérant et pitoyable.

Nous sommes les seules coupables… Gérer leur vie au minute près, c’est enlever à l’enfant la possibilité de s’ennuyer et aller chercher au fond de lui ces bouts de rêve qui devraient l’aider à grandir, ce découvrant… Ah ! Les parents de plus en plus indisponibles !

Je suis d’humeur maussade comme le temps qui fait aujourd’hui…
Amicalement
Bia

Citation :

Nous sommes les seules coupables… Gérer leur vie au minute près, c’est enlever à l’enfant la possibilité de s’ennuyer et aller chercher au fond de lui ces bouts de rêve qui devraient l’aider à grandir, ce découvrant… Ah ! Les parents de plus en plus indisponibles !

Oui, de l'ennui naît la créativité. Pour ce qui est des parents indisponibles ils se délestent sur les grands parents. C'est bien les grands parents, ça sait plein de choses, ça a de l'argent, ça cuisine bien et ça aime les petits enfants. M'enfin, tout ceci m'échappe. De toute façon je n’ai pas d’enfant et n’en désire pas.

Citation :

Je suis d’humeur maussade comme le temps qui fait aujourd’hui…

Chacun son tour, Bia ! Hier nous avons eu de la flotte toute la journée et aujourd’hui, ciel bleu sur Toulouse. Bon courage !

Jérôme

Bonjour Bia

La route de la facilité est attrayante, pour sûr... mais où conduit-elle? vous avez raison. La voie de l'obéissance est plus difficile, j'en conviens, mais elle vaut bien d'autres joies à celui qui l'emprunte.

Engagement, volonté, voilà ce qu'il faut assurément pour garder nos enfants dans le droit chemin. Toutefois, l'époque est rude, et à mon avis ne permet pas de concevoir des enfants "heureux"..

Amitié
Marie

Bonjour Marie

Oui, engagement, volonté, concessions négociés et dialogue, beaucoup de dialogue, sans oublier les limites a ne pas dépasser...
Je ne me plains pas, sans pour autant être sur d'avoir fait ce qu'il fallait, j'ai trois ados, des quelles je suis fière et qu'on la joie de vivre.

Citation :

Toutefois, l'époque est rude, et à mon avis ne permet pas de concevoir des enfants "heureux"..

Je crois, et ce n'ai que mon avis, qu'ils peuvent être heureux, a partir du moment qu'ils aillent des valeurs auxquelles s'accrocher. Après... tout dépend de leur conception du bonheur et des attentes qu'ils se fixeront... Plus haut on vise, de plus haut on tombe !

Amitié

Bia