CHAIR INCONNUE

Chère inconnue encore hier
Quand tu passais, fraîche, ingénue,
J’imaginais, sombre, pervers,
Ta silhouette sous l’eau, nue.

Chère inconnue encore hier
Par tes principes défendue,
Je t’ai gagné, j’ai découvert
Les fruits qu’on respire, éperdu.

Chair inconnue encore hier
Dans mon chez moi tu t’es rendue
Et sur tes sens en jachère
J’ai porté mes soins assidus.

Chair inconnue encore hier
Je te connais et encore plus,
Je ne suis pas un mercenaire,
Je t’aime car tu l’as voulu.

L’iconoclaste

Cette chère chair n'est pas si chère, en somme, puisqu'elle se voulut chair à aimer, sans que tu eus besoin de chair-chez l'erreur

Tu nous la contes belle, Christian, la fable de l'amour

Bises
Dentelle

C'est beau et ça se passe de commentaire !

la femme vous inspire. Et la femme que je suis, même vieillissante est touchée, faute d'être l'élue, car moi, je suis vraiment l'inconnue.
Nous en redemandons encore et encore...
bien à vous

pour dentelle: je declinerai la chair en chaire dans tous ses emois

scribouille : merci , j'apprecie le silence devant la beaute

mamy blues : les inconnues appellent la decouverte, quand aux femmes
vieillissantes.....vous devriez lire l'eloge des femmes mures
de stephen vizinczey...je suis sur que cela vous fera sourire et meme plus
christian

Des couleurs sensuelles...