Où sont-ils donc allés ces beaux jours de jeunesse ?
Ils sont si loin, hélas, enterrés par le temps,
Ces beaux jours que l’amour arrosait de printemps,
Et remplissait les coeurs d’une immense allégresse.
A travers le brouillard, la lyre enchanteresse
Réveille ce passé qui dort depuis longtemps,
Pour redonner la vie a ses rêves latents,
Et mettre un peu d’espoir aux ans de sécheresse.
Ce passé recouvert de toiles d’araignées
Envahit nos sommeils d’images imprégnées
D’espoir qui s’évapore à la pointe du jour.
Pourquoi ne peut-on pas refaire marche arrière,
Pour revoir le printemps et ressentir l’amour
Qui nous fera gravir la pente aventurière.
Christian Cally
23 Juin 2007
© Christian Cally 2007
[i]