demain...

Que m'apportera demain?
Les blés sont coupés depuis si longtemps
En meules rassemblées, précieux butin
Au fond de mon âme, se dressent fièrement.


Telle la petite fille qui courait vers la maison
Soulevant des milliers d'insectes par journée chaude
Se moquant de l'avertissement à l'insolation
Et dont le rire invitait à la maraude.

Le gout des merises à l'encre si tenace
Qui résistait à l'eau du torrent insoumis
Vous livrant inexorablement à la menace
De supprimer ces escapades de fin d'après_midi.

Les lucioles se comptaient par dizaines estimées
Sur le petit sentier caillouteux, à la nuit tombée
Précieux trésor, pierres de lune inventées
Aux mille histoires et contes suscités.

Que m'apportera demain?
Les blés sont coupés depuis si longtemps
Qu'il est temps de se servir sans dédain
Pour se fondre dans ces ultimes moments.



20.6.2007

Les souvenirs... Le temps qui passe... Et cette question de savoir si nous avons encore le temps ? Mieux vaut ne pas le savoir et faire comme si l'on vivait notre dernier jour !

Bises à vous Mamyblue.

La nostalgie de ce qui n'est plus... les souvenirs que reviennent... et l'incertitude de demain...
Moi aussi, j’ai tendance à me tourner vers le passé, à fouiller dans les souvenirs… sans trop savoir pourquoi, vu que le passé ne reviendra pas.
Amitiés

heureux sont ceux qui ont pu, comme vous, goutez aux charmes des espaces vierges d'antan ou le temps se comptait au rythme des saisons
des escapades estivales et ou la tribu autour de soi etait vigilante.
les bles ont raccourci et il n'y a plus rien a glaner dans les champs...
l'iconoclaste

à vous, mes fidèles lectrices et lecteur!
Cher Icono, la seule chose, qui me rassure en ce moment, ce sont les coquelicots et les bleuets que je vois refleurir dans les champs de blé. Ils doivent utiliser d'autres désherbants, et certains champs de blé, devenus rouges autour de chez moi, sont à l'origine de ces quelques phrases, ils ont eu l'effet de la " petite madeleine".
Il est vrai que l'été, j'étais dans une ferme, et les jours de batteuse, sont gravés en moi, ainsi que les bouteilles que l'on mettait à rafraichir dans les sources qui traversaient les champs, les sauterelles que nous soulevions, et le cheval qui tirait la charrette pleine de foin, et nous les filles installées tout en haut...je pourrais être intarissable sur le sujet;; merci Icono, de m'avoir fait repenser à tous ces moments ..d'un autre temps.
je vous embrasse tous les trois.