C aresser j’aimerais la colline sauvage
R evenir m’étirer vers les rives dorées
O ù l’eau est assoupie, la libellule sage,
I risées de rayons les vapeurs parfumées,
Retrouver pour un jour ce troublant paysage,
E carter à jamais le noir étourdissant…
C’est le rêve et l’espoir qui composent un mirage
E t le flot des désirs n’en devient que plus grand,
S ur nos corps, en nos cœurs, ses reflets de passage,
T atoue la Vie en nous, son geste éblouissant…
C omme un pinceau glissant sur le blanc d’un voyage
R avivant les couleurs de l’océan bleuté,
E squisses de l’esprit ou desseins de nuage,
E lle s’ébroue en nous invitant la beauté,
R evient infiniment parfaire son image…