TEL QUE JE SUIS

Tu me vois phare, prévenant les naufrages
Tu viens vers la lumière,
Quand je suis naufrageur.

Tu me vois Grand Homme,
Tu prends mes mesures pour l'éternité
Quand je ne suis qu'un quidam.

Tu me vois prophète,
tu veux me batir une église
Quand je ne suis qu'un mécréant.

Tu me vois roche immobile,
Tu prends marteaux et burins
Quand je suis sables mouvants.

Tu me vois dans les nues,
Tu te poses, miroir aux alouettes
Quand je me consumes au bucher;

Tu me vois lame nue, dégainée,
Tu prends peur et tu fuis....
Et cependant je t'aime;

l'iconoclaste

L'illusion de l'amour ?
En tout cas, j'aime beaucoup ces oppositions dans chacune des strophes.

l'illusion? oui, ou bien sa méconnaissance.
heureux de te retrouver aprés cette absence
christian

Dualité n'est ce pas ? toujours?
le bien, le mal. Le paraitre, et ce qui se cache derrière.
Le sublime et le sordide. Tout ce que nous sommes! mais je n'ai peut être rien compris.

tres bonne analyse chere amie, vous feriez un bon psy
christian