A l'ombre de moi-même

Ma tite' dame, je vais vous dire ques'ce chose, qui vint ben, comme çà , comme qui dirait tontanément: " c'est pas d'main la veille"!
parceque , ce jour là, je le veux, nous le voulons très très loin, même encore plus loin que çà!
Nous avons eu de magnifiques textes " érotiques et sentimentaux" c'était en réaction Domie?
bien à vous

denise

Et ben non ma p'tite Mamyblue, c'est pas d'main la veille, comme me l'a dit une amie un peu sorcière, je serai la vieille à abattre

J'ai écrit ce texte à la suite d'une grosse claque comme on en prend parfois dans la vie, en me disant que la fin serait une délivrance, que j'accepte sereinement, quelque soit le jour et l'heure.

Bises à vous.

Oui, c'est vrai que lorsqu'on n'a plus la force de vivre, il faudrait pouvoir mourir tout simplement... s'endormir, sans souffrir !!
Mais c'est rarement le cas... certains subissent les dernières années qu'ils leur restent à vivre... mais est ce vraiment ce que l'on appelle vivre ?

merci pour ton texte joliement imagé.

A bientôt

Phil

en belle claque en effet pour t'insperer ces vers, je te souhaite de pouvoir dire comme les paroles de la chanson du film orpheu negro "" a l'ombre de nous ....

Phil, Christian, merci à vous deux.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, parait-il... Hercule n'a qu'à bien se tenir !

chère Domie,

La construction de ce poème me semble très bien calculée et judicieuse.

Je remarque d'abord ces six alexandrins avec uniquement des rimes en "é" qui donnent une impression de fermeture totale, puis ces 7 vers de 6 pieds qui allègent le rythme en même temps que le sens pour terminer par une rime féminine beaucoup plus douce.
J'y trouve, dans ce dernier vers, la note d'espérance qui perdure malgré tout. Car vivre "à l'ombre de soi-même", c'est - d'une certiane manière - vivre encore

J'ai beaucoup aimé

Bien à vous,
Dentelle

Je ne peux vivre tranquille qu'en sachant que si je veux je peux mourir demain si je le veux ... alors je fais l'effort de vivre ... mais je m'insupporte,
des douleurs physiques et morales ...mais savez vous madame, que ça n'arrete pas ! (rires)
Qui m'a fichu une vie pareille ?
Nom d'un petit cheval ! On va encore tirer un peu sur la corde et écrire de beaux poèmes ...j'avoue que j'ai beaucoup aimé le tien...
Je t'embrasse tendrement
Natacha

Chère Dentelle,
Ce poème est sorti comme ça, tel que, mais l'inconscient qui s'exprime, a sans doute imprimé la valeur d'un alexandrin. Qui sait ? C'est souvent ainsi que j'écris...
Merci beaucoup pour cette fine analyse, je l'ai beaucoup appréciée.

Ma chère Natacha,
Les douleurs physiques me sont encore inconnues, si j'ai une richesse dans la vie, c'est bien cette santé de fer qui m'a été donnée. Pour les douleurs morales, ce serait trop beau si c'était pareil ! Qu'importe ! Un jour bon, l'autre moins, la corde est encore longue !
Bisous à toi.