FEU L'AMOUR

L'amour est comme un feu qui doucement s'éteint
Faute de recevoir de quoi faire flamboyer
Bien sûr quelques braises vont parfois rougeoyer
Et la cendre garder la tiédeur en son sein.

L'amour s'ensommeille dans la monotonie
Quand se suivent sans surprise les ébats du sexe
Comme l'horaire des trains sur une page du chaix,
Quand dans les souvenirs on cherche un alibi,

Quand on sait justement et sans incertitude
Quand le cri va jaillir, qui peu à peu faiblit
Pour n'être qu'un soupir exutoire aux préludes,

Lorsque dans les albums les photos ont jauni
Il faut avec vaillance accepter le déclin
Et finir tendrement le reste du chemin.

L'iconoclaste

particulièrement touchée par ce poème, pour la forme égal aux autres, toujours aussi bien écrit, le rythme, les images...je ne trouve plus les qualificatifs sans faire répétition.Il me touche plus particulièrement et vous savez pourquoi.
Néanmoins je me refuse à accepter:
" il faut avec vaillance accepter le déclin"...
et "finir tendrement le reste du chemin" non seulement c'est très joli mais n'est ce pas, c'est la sagesse qui se profile?
bien à vous

non seulement je fais des répétitions mais des fautes d'ortho!

QUE VOULEZ VOUS NOUS SOMMES NES POUR FAUTER
L'ICONO

Que voilà un bien beau poème, agréable à lire et qui finit avec cette note de sagesse.

J'aime beaucoup !