LES VITRINES (pastiche de Brassens)

C'est à travers les vitrines
Que tous les mecs du canton
Contemplaient des filles divines
Sans soucis du quand dira t'on.

Dès que l'un de ces compères
Trouvait l'objet de son choix
Avant de s'envoyer en l'air
Fermait le rideau, ça va de soi!

Godelureaux, vieillards chenus,
Bourgeois en rupture de bans,
Venaient à la fête du cul
En se cachant, le soir tombant.

Certains impies boudaient la messe
Pour aller célébrer la fesse
Et pour se payer des catins
D'autres épargnaient sur le pétun.

Il arrivât même qu'un soir
Un boutonneux, encore puceau,
Au lieu d'aller faire ses devoirs
Vint y chercher une Calypso,

Il parait qu'au moment suprême
Il pleurait fort, à gros sanglots,
Car pour le jour de son baptême
L'était dans les bras d'un trav'lot.

L'iconoclaste

Quand je lis tes poésies, ça finit souvent par un éclat de rire, et que demander de plus sinon commencer la journée avec le sourire ? Merci !

Domie a bien raison, il est fort agréable de commencer la journée par cette parodie! Toujours aussi savoureuse! et le contenu, un tantinet sordide!enfin ce qui me fait employer ce terme c'est l'association: " filles divines avec vieillards chenus" car sinon les maisons closes, je suis pour!
bien à vous

Mamy blue, dans les maisons closes comme dans la vie chacun a sa place... C'est simplement une question de prix8)
l'icono

question de prix? c'est bien ce qui me chagrine!!!!!
Certains doivent se contenter des fantasmes et d'autres les transforment!!!vive la coupe du monde de Rugby!
bonne journée
bien à vous

un essai épistolaire bien transformé
l'icono