Depuis mes jours se glacent pour l'éternité
Je fuis mon tour et passe comme un désespéré
J'attends la grâce d'amour où culminent les dieux
Et prends place toujours où fulminent les envieux
Ton mirage fugace meurt, l’âge illumine mes jours
Où les fillasses heures dominent les pages du parcours
Et effacent la peur qui mine mon courage, je t'aime
Je trace ce Coeur, et examine ton visage blême
Ton sillage sublime me poursuit en dessinant
Des tatouages qu'il destine quand je suis vivant
Passage d'une concubine, je fuis ton néant
Etant sage devant l’abîme, je vis dans l'ouragan...