SI PRES… TOUT CONTRE…
Lorsque le vent trouble les collines,
Jetant paillettes de givre blanc,
Le ciel est à l’envers et s’enracine.
Dans la nuit des mots où meurt le temps
Eperdue sur le seuil des tendresses
L’énigme de tes lèvres… j’attends.
Mais des plaintes sourdes en ivresse
Chavirent dans le froid de l’hiver
Escortés de peines et détresses.
L’automne où se meurt les mois verts,
La neige dans les frissons du soir
S’infusent d’astres, noces amères !
Je cherche la chaleur d’un espoir
Le cœur flottant entre ciel et terre,
Méandres d’un chemin illusoire.
La patience s’affole et s’enterre
Dans le froid de mon corps en attente
D’un tendre et sensuel habit de chair…
Si près… tout contre… tes nuits galantes.
Le 21 novembre 2005