Tout d'abord, excusez moi pour ce long moment de silence. Il s'est passé beaucoup de choses pour moi depuis le dernier poème déposé ici, et notamment l'édition de mon premier recueil Joyeuses Libations.
Mais voyez, je reviens car j'aime cet endroit et les membres qui l'animent.
Voici un sonnet quelque peu sibyllin, certes, mais qui s'apprecie devant le soleil au levant, les bras ouverts et les yeux fermés pour une meilleure écoute des bienfaits sur votre corps de ses rayons euphorisants.
Les cabrioles de Pégase
Je me jette pur-sang, comme un christ, bras ouverts
Dans cette porcelaine enflammée qui s’élève,
Qui de son lait béni le déploiement des verts,
Qui arrose mon corps, son impalpable fève.
Les yeux clos, je m’envole aux écrins recouverts,
Je galope, exégète aux confidences d’Ève,
Les sabots dans des flots éperdument ouverts
À s’en faire mourir en vagues sur la grève.
Immense, l’horizon clame sur l’océan
Un langage codé, furtif, et migratoire,
Semblant s’épanouir d’un tréfonds, d’un grimoire.
Les yeux clos, je hennis, je galope, tarpan,
En des airs péléens, sur des forêts d’ivoire
Réchauffées Ardemment par l’orange titan.
Mes amitiés à tous !