CE SOIR JE TE HAIS….
Tu es comme une nuit sans lune,
Engluée de désespoir
Et de ténèbres d’infortune,
Alors, j’appréhende le soir.
Mais tu n’es qu’un obscur tourment
Avant que le sommeil me happe
Et qu’un rideau gonflé de vent
M’emmène vers une autre étape.
Je pars à l’assaut de quiétudes
Qui m’ont fait tant frémir un jour…
Oui, il est d’autres latitudes
Qui fleurent si bon l’amour.
Tu es trop vide, tu es trop froid
Et ce soir, mon lit, je te hais
Une douceur mieux que ta soie,
Esquisse mon cœur à souhait.
Alors, enfin, ton jour peut renaître
Pour effleurer mes souvenirs
De lits où j’ai appris à être
Celle qui aime à en mourir…
Le 10 Mai 2006