MON BIENTÔT
La nuit vient encore boire en ma main
N’offrant que le silence à mes lendemains
Comme un bouquet oublié sous la pierre
Aux parfums de regrets et solitaires.
Les vents déchaînent une brassée de rêves,
Caressent mes désirs-horizons, sève
Pour inventer des matins insolents
Un tout nouveau prélude à mon présent.
J’ose t’offrir orages de désir
Pour charmer tes insomnies à venir,
Les fleurs de lune habillées de mystère
Dans les méandres bleus d’amour sincère.
Bercés de frissons dans nos nuits en flamme
Plaisir d’être ton éphémère femme
L’accord de nos lèvres devient écho,
Errance de l’espoir, toi, mon bientôt !
Le 1er mai 2006