Vous
Je me fie en votre âme et je vous remercie
O prince qui siègez sous le poids de ma plume
Un ciel étincelant de douces éclaircies
Votre souffle léger dégageant cette brume
Sous vos pas silencieux où fleurit la lumière
A l'écharpe du temps, doucement inscrustée
Votre esprit emperlé des ombres de l'hier
Le supplice est au terme, viens la sérénité
Aux portes de la mort, venu me recueillir
L'étoile du destin en me voyant pâlir
D'une plaie insondable , suppliant la vie
M'a offert vos regards qui flairaient dans la nuit
Aux frontières de la foi, s'est levé le soleil
Et la terreur des nuits trébuche dans l'ombre
Sous votre écho serein caressant mon oreille
Ensevelie, la mort par delà les décombres..
Marie-France