Un rayon de printemps soupire à ma fenêtre
Il balaie du regard mon humide demeure
Tapissée de pleurs sèches dans un hiver qui meurt
Et dépose alentour une bris(e) de bien être
J'ouvre alors ma croisée pour imprégner mon être
De timides prémices d'une saison en fleurs
Des pensées veloutées nichent là dans mon coeur
A l'abri des regards,dans un bonheur à naître
Des gazouillis d'espoir égaient le tulle du ciel
De lit gris de ma vie,et à l'aube m'éveillent
Dans un concert pastel de lumières matinales
Dans un sursaut de joie,qu'il est bon de s'extraire
D'une molle torpeur et de respirer l'air
Embaumé de la vie,c'est un vrai festival!