Ce matin le soleil a daigné nous sourire,
Il s’est levé trop tard avec les yeux gonflés
Il a dardé sur nous des rayons isolés,
Et puis s’en est allé sans plus se reproduire.
Il a cédé sa place à quelques gros nuages,
Qui se sont chamaillés avec beaucoup de bruit,
Avec acharnement, ils ont presque détruit
Nos villes et nos champs en déchaînant leurs rages.
La foudre a décimé les arbres des forêts,
Les faubourgs sont couverts du flux des mascarets ;
La nature revêt son deuil en bandoulière.
Et le voilà, enfin, ce coquin de soleil,
Qui sort, baillant encor, de façon cavalière,
Pour proclamer, trop tard, la fin de son sommeil.
Christian Cally
17 Janvier 2006
Copyright C.Cally 2005