Soleil de feu

Sous le feu du soleil, devrais-je mourir ici
Sur le grand blanc de cette couche de sel
Où ma chaire, elle aussi se craquelle
Plus d’air, de larme, de sang, ma vie s’enfuit

Entre terre et ciel, je divague et je rêve
Le cerisier de mon enfance, ces fruits bijoux,
La neige épaisse tombée ce Noël, si doux,
Entre terre et ciel, je divague et je rêve
Ce combat si difficile duquel j’obtins une trêve

Sable ocre, ciel blanc-bleu, l’astre me grille
Me fendille et me brise, me lèchera jusqu’ aux os
Me blanchira avant que le vent ne m’éparpille
Ne laissant de moi rien même à Thanatos

Sous le feu du soleil, devrais-je mourir ici
Entre terre et ciel, je divague et je rêve
Déjà la brise se lève, je ne mourrais pas aujourd’hui !

Morine.

Bonjour Morine...

Non, vous ne mourrez pas aujourd'hui. Nous sommes déjà assez peu nombreux sur ce site, non mais ! Plus sérieusement, cette prise de conscience sur la mort, le vieillissement, la décrépitude est en soi une bonne chose. J’ai toujours pensé qu'il fallait se préparer très tôt à l'idée de disparaître un jour. Pour ce qui concerne le soleil de feu, je crois que nous sommes tous logés à la même enseigne. Je peux vous dire qu'à Toulouse, on décocherait bien une flèche à cette boule de flammes qui nous fait suffoquer chaque jour un peu plus.

Bonne journée...

Merci Rodes, et bonne journée à toi de même.

Toulouse est une bien belle ville, même si le climat y est souvent étouffant, sans parler de la beauté des sites qui l'entourent.

A très bientôt...

Rodes a raison : nous ne sommes pas si nombreux mais j'aime beaucoup cette équipe ! et toi avec ta force , que je sais grande, tu ne peux nous quitter ! ! !
J'aime ton soleil de feu ! il tombe à pic dans notre canicule !
Amitiés Bises Natacha