Le rire

LE RIRE

Ecrire, écrire encore dans la brume du soir.
S'exalter de mots et de phrases le matin,
Ecrire pour éloigner les vagues du désespoir,
Echapper ainsi au gouffre du destin…


Rire pour oublier cette journée qui passe,
Rire encore et toujours devant l'absurdité,
Et quand mes os par la douleur se glacent,
Rire de mon malheur, c'est déjà l'oublier…


Le rire, dit-on est le propre de l'homme.
Alors rions à l'unisson : vous et moi,
Sans rime ni raison, en paradant parfois…
Car après tout, je crois, humanoïdes nous sommes ?

Natacha Péneau

L'écriture est une évasion,
le rire un échapatoire,
deux façons très humaines
de présèrver un naturel : le goût de la liberé.


insoucieux du futur, se dechaîner du passé
libre au présent.

Mais il faut la partager, cette liberté.

Voici les trois nobles conclusions que je prends sur ce sage poème.
Merci.

Bonjour Natacha,

Rire et ricaner sont les deux faces de l'écu, mais comme tu le dis si bien, le rire fait oublier et supporter nos maux mais le ricanements les met en évidence. Il faut un grand courage pour pouvoir rire de ses malheurs,
et ton courage est proverbial.

Bravo natacha pour ce beaux poème.

Bisous
Christian

"Rire de mon malheur, c'est déjà l'oublier…"

très vrai
mais aussi, il ne faut pas oublier de rire !...

amitiés
Bernard

Comme je te reconnais bien, dans ce poème, chère Natacha !
Un jeune peintre avec lequel je parlais, l'autre jour, me disait qu'il se posait souvent la question : "l'humain n'est-il pas qu'un corps étranger dans la nature ?". Oui... mais nous habitons ce corps étranger et il nous faut composer avec lui.
Rire de nos malheurs n'est pas chose aisée, bravo Natacha, je salue ta force de caractère

Toutes mes amitiés
Une amie qui pense à toi souvent,
Dentelle

Merci beaucoup à vous tous pour vos commentaires qui m'ont beaucoup touchées.
Ma chère Dentelle
je suis si heureuse de te retrouver ! Mille bisous ton amie, Natacha