O ma Pologne
Lorsque viendra le temps, sentiers de mon enfance
Bordés par les ruisseaux, ombrés de bois touffus,
Lorsque j'aurai perdu la dernière espérance
De découvrir au loin des mondes inconnus,
Lorsque je n'aurai plus pour unique séjour
Que ton hâvre de paix où reposer mon coeur,
Alors j'irai vers toi, ainsi qu'au premier jour
Sans regret, sans désir, ni vaincue ni vainqueur
Simplement près de toi dans le jour qui décline,
Mes yeux se fermeront dans la tièdeur du soir,
De l'étoile là-haut la lueur opaline
Caressera mon front tel un rayon d'espoir.
O ma Pologne ...
A Monsieur A.D
-Ophélia-