COMME ARPAGON.
Comme Arpagon je creuse à mains nus,
les cendres du passé
Car je veux retrouver les trésors des statues
par les ans momifiés…
J’ai gratté une pierre, quelques cailloux perdus
ce n’était que débris
Parcimonieusement caché, d’un bonheur révolu,
mais je les ai sorti…
Il y avait les années brillamment éclairées
d’un amour éperdu ;
Il y avait des fragments d’une jeunesse dorée
enveloppant nos corps nus.
Marchant d’un pas tranquille, main dans la main
pour chapiteau le ciel
L’amour et la tendresse furent le pain quotidien
la vie comme le miel,
Nous avait tout donné, nous l’avons dégusté éperdu
d’un bonheur sans limite.
Il ne reste que quelques miettes, notre heure est venue
il faut que l’on se quitte…
Natacha Péneau.