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  La femme du comédien. Rapt d’enfant. Chapitre 5.

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Natacha Péneau

Natacha Péneau


Nombre de messages : 1684
Date d'inscription : 26/09/2005

 La femme du comédien.  Rapt d’enfant. Chapitre 5. Empty
MessageSujet: La femme du comédien. Rapt d’enfant. Chapitre 5.    La femme du comédien.  Rapt d’enfant. Chapitre 5. Icon_minitimeDim 23 Sep - 3:33

Rapt d’enfant

Je lui racontais mon désarroi devant une situation difficile à quelques jours de la non conciliation... ma fille que son père avait prise à l’hôpital, mon inquiétude pour sa santé.
Yves, homme de 30 ans, en bon cartésien, sûr de ses droits et de ses prérogatives débrouilla mes problèmes, pour lui c’était un jeu d'enfant :
1°: téléphoner à un avocat. Ce qu’il fit, le rendez-vous fut prit immédiatement...
L’avocat un ami d’Yves nous donna les conseils suivant :
- Je devais reprendre ma fille, en prévenant pour plus de sûreté le commissariat de police le plus proche de l’endroit où était située la pension, à Ville neuve Saint Georges.
- Ensuite, déclarer au juge des enfants de la préfecture de Paris que j'avais pris ma fille et que je l'en avisais, je devais recevoir en contrepartie une attestation qui devait me servir le jour de la non-conciliation. Prouvant ma bonne foi devant la justice.
- Réunir des certificats de moralité des voisins, du docteur et des commerçants...de mon quartier.
Mon jugement de non conciliation devait passer le 15 juillet. Yves se proposa de m'accompagner car il pensait, à juste titre, que ce serait trop difficile pour moi seule !


Le 12 Yves et moi partîmes à Villeneuve effectuer notre « rapt. »
Nous sommes allés au commissariat, le commissaire bon enfant entra dans notre jeu qui avait l’air de l’amuser beaucoup ... « Ne vous inquiétez pas, nous dit-il, je suis de votre coté. »
Devant la pension quelques enfants jouaient dans le parc... ma petite fille : Tania était parmi eux.
Je suis entrée, je l'ai prise dans mes bras et me suis dirigée vers la sortie... Yves était resté près de la grille du parc...
Des cris fusèrent « Attendez, attendez vous n’avez pas le droit... » le jardinier suivit de plusieurs personnes accouraient vers nous...
J'ai eu juste le temps de mettre Tania dans les bras d'Yves en lui disant de partir au plus vite..." je vous rejoins ! "
Je fus rattrapé par plusieurs personnes et pendant qu'Yves et Tania s'éloignaient tranquillement vers la gare, je me jetais dans une bataille en règle pour attirer toute l'attention sur moi et donner à Yves le temps de partir ! Ce fut le plus beau pugilat de ma vie !
Je fus traînée dans la maison principale, mon mari fut avisé par téléphone :
"Nous avons perdu l'enfant, mais nous tenons la mère !"
Sur de ses droits il fut magnanime :", cela n’a pas d’importance ! " a-t-il répondu.
Quand au bout de deux heures j'ai pu placer un mot j'ai demandé qu'on appelle le commissariat ! Ce qu'ils firent :
"Il n'y a pas eu rapt d'enfant, par contre il y a séquestration de la mère. Relâcher là immédiatement avant qu’elle ne porte plainte contre vous !" lui dit le commissaire.
La directrice paniqua et me laissa partir.
Je sortis par une chaleur torride, ma robe déchirée, sale d’avoir été trainée par terre dans le parc... mais heureuse nous avions réussi !
J'avais au fond de mon sac le numéro de téléphone d'Yves, je l'appelais de la gare, il me donna son adresse et me rassura, ma fille allait bien, elle avait déjeuné et m'attendait en s'amusant dans le salon !
De Villeneuve à Monceau dans le dix septième il y a prés de deux heures de transports en commun...Je me suis retrouvée devant un superbe immeuble avec une entrée en marbre, Yves doit être le fils de la concierge me suis-je dis. Je frappais à la loge en demandant Yves Péneau.
« C’est au premier étage, madame. »
Je suis montée et je me suis retrouvée dans un luxueux appartement bourgeois plein de monde...
Ma petite fille jouant au milieu du salon avec Yves.
Moi avec ma robe déchirée grise de poussière je ne savais pas où me mettre.
« Venez donc vous asseoir mon petit. » me cria une dame d’un certain âge. Tania leva la tête et m’aperçut, elle se jeta dans mes bras. J’oubliais tout en la tenant serrée contre moi. On me proposa du café, mais je n’avais besoin de rien ma petite fille était dans mes bras !
J’aurai bien bu un peu l’eau ne serait-ce qu’une gorgée, mais je n’ai pas osé le demander.
J’ai demandé la permission de me retirer en remerciant beaucoup Yves et sa mère qui racontait pour la dixième fois, sans doute, avec fierté comment son fils avait participé à un rapt d’enfant...
Je suis enfin partie en serrant mon trésor contre moi. Encore deux heures de transports en commun, pour arriver dans notre banlieue au sud de Paris.
Il ne me restait qu’une journée avant le jugement pour aller au Palais de Justice et de rassembler tous les papiers indiqués par notre avocat.
J’y arriverais

**************

à suivre.
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