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 L’Angleterre. Chapitre 17.

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Natacha Péneau

Natacha Péneau


Nombre de messages : 1684
Date d'inscription : 26/09/2005

L’Angleterre. Chapitre 17. Empty
MessageSujet: L’Angleterre. Chapitre 17.   L’Angleterre. Chapitre 17. Icon_minitimeDim 21 Oct - 8:10

L’Angleterre.

Allan Tennyson, (était le petit fils du grand poète anglais Alfred Tennyson,) Yves le connaissait depuis fort longtemps. Allan désirait absolument nous voir à son passage en France avec sa femme. Mais ne voulait pas aller à Paris avec son camping car, trop encombrés de voitures, à son gout. Ce qui est toujours vrai, conduire à Paris avec un camping car reste une gageure ! .
Nous nous sommes donnés rendez vous à Chartres devant la cathédrale. Je vis Yves sortir de voiture ainsi qu’Allan, traverser la place de la cathédrale en courant pour se précipiter dans les bras l’un de l’autre.
Nous étions intimidées et regardions avec émotions nos maris se conduire comme des gamins.
Le lien c’est fait aussitôt après ce premier contact.
Nous avons été invités à Londres.
Je ne sais pas pourquoi à cette époque c’était toujours moi qui conduisais, Yves était entre deux tournées et préférait se reposer. J’ai toujours eu horreur d’embarquer dans un bateau en voiture la crainte qu’elle ne recule sans que je puisse la retenir. Ayant le volant en main et ma famille à bord je fis face à toutes les embuches.
A bord tous parlaient Anglais, je ne comprenais rien... heureusement le geste joint à la parole je tournais à gauche ou à droite pour garer ma voiture sur un tout petit espace dans la soute....qui a dit que les femmes ne savent pas se garer ?...
Dans mon cas c’était vrai. C’est mon fils qui me disait avec le plus grand sérieux
« Maman tourne ton cul à droite. Maman tourne ton cul à gauche » il s’agissait évidement de celui de la voiture ... La traversée de la Manche, l’arrivée à Douvres avec ses falaises blanches tombant à pic dans la mer. C’était impressionnant.
Beaucoup moins drôle quand à peine sorti du bateau tous les écriteaux en français et en Anglais vous disent de rouler à gauche. Sur une route droite pas de problème mais pour tourner à droite ? ou dans les tournants le naturel revient au galop avec la tendance de se remettre à droite.
Difficile quand on n’a pas l’habitude. Je m’en suis sortie et je suis arrivée à Londres sans encombre...
J’ai trouvé ce séjour très instructif, intéressant mais pénible sur le plan humain. Il est évidant que ne parlant pas la langue cela ne facilitait pas les contacts. Tout le monde s’exclamait :
« Elle ne parle pas Anglais ! » ... « Comment, elle ne parle pas Anglais ? » « ... » « Non ! » Comme si j’étais un mouton à cinq pattes.
« Mais elle parle russe » rajoutait la maitresse de maison pour atténuer cette tare : Ne pas parler Anglais ! Quel manque de culture ! ! !
Pendant qu’Yves et Allan allaient au théâtre à Stratford sur Avon lieu de naissance de Shakespeare où se donnait un spectacle du célèbre auteur avec la meilleure troupe britannique. Je suis restée avec sa femme et nos enfants. Madame voulait en profiter pour faire ses courses en ville. Elle ne savait pas conduire et moi je ne comprenais pratiquement rien de ce qu’elle disait... en plein milieu de Londres : « à gauche, à droite, » j’avais saisi, mais : « tout droit » je freinais en m’arrêtant. Heureusement dans leur pays les anglais sont très corrects et bien élevés. Si mes arrêts brutaux au centre ville c’étaient produit en France ? Imaginez les noms d’oiseaux dont je me serai fait abreuver ?
Malgré leur sourire indulgent conduire à gauche à Londres fut un véritable cauchemar dont je m’en souviendrai longtemps.
Notre appartement à Paris était trop petit pour inviter quatre personnes, Yves a décidé de louer un endroit au bord de la Méditerranée et d’inviter les Tennyson pour une quinzaine de jours.
Nous nous quittâmes en nous promettant de nous revoir bientôt en vacances.
à suivre.
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